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Garcia, pas convaincue par le nouveau format des Masters 1000 : “Ce format est un peu frustrant” Caroline Garcia a été battue dans les grandes largeurs ce dimanche. Face à Jasmine Paolini (13e mondiale et titrée à Dubaï cette année), la Française n’a pas existé (battue 6-3, 6-2). Opposée à une Italienne qui n’a jamais aussi bien joué qu’en 2024, Garcia n’a pas semblé en mesure de faire quoi que ce soit. Largement dominée, la numéro 1 française n’a tout simplement pas suffisamment bien joué pour gagner. Interrogée en conférence de presse, la numéro 24 mondiale, déçue, a reconnu son infériorité : “Aujourd'hui, je n'étais pas au niveau pour la battre. Bravo à elle. Elle le fait depuis le début de l'année donc il n'y a pas trop de surprises.” 'Caro' en a également profité pour critiquer le changement de calendrier. En effet, la plupart des Masters 1000 (ATP et WTA) se déroulent désormais sur presque deux semaines (12 jours). Agacée par ce changement, elle a déclaré : “Cela fait une semaine qu’on est là et on a fait deux matches (sourire). Ça passe lentement… Ce n’est pas évident ces tournois sur deux semaines. Tu ne fais pas grand chose, tu attends… Ce format est un peu frustrant. Il y a bien quelqu’un qui s’y retrouve, mais moi je ne m’y retrouve pas. Je suis curieuse de savoir ce que les autres joueurs en pensent. Sinon, j’ai fait de bons entraînements. Les conditions sont toujours particulières à Madrid.”
Sans briller, Sinner se qualifie pour les huitièmes à Madrid Jannick Sinner est toujours aussi inarrêtable cette saison. Bien qu’auteur d’un match moye (20 coups gagnants,12 fautes directes, 3 jeux de service perdus), Sinner s’en est sorti. Opposé ce lundi soir à Pavel Kotov, l’Italien, touché à la hanche, a su faire le dos rond pour s’imposer en deux manches (6-2, 7-5 en 1h38). Gêné par un adversaire aux frappes sèches, le numéro 2 mondial a bien failli être poussé dans un dernier acte périlleux (sauvant une balle de set à 5-3 dans la 2e manche). Gêné à la hanche et visiblement fatigué, Sinner a eu plusieurs gros coups de moins bien dans ce match. Cela dit, il bénéficie d’une telle marge sur ce type de joueur qu’il est quand même parvenu à s’en sortir (remportant les 4 derniers jeux du match) Au prochain tour, il défiera Karen Khachanov, tombeur de Flavio Cobolli (7-5, 6-4). Vu son état physique, ce match pourrait être un premier test pour l’Italien. En effet, Khachanov, en confiance sur ocre (tombeur de Medvedev à Monte-Carlo, est toujours très accrocheur. Face à un joueur aussi puissant que Khachanov, le vainqueur du dernier Open d'Australie va devoir réaliser un bien meilleur match s'il veut voir les quarts de finale. Enfin, tout cela si Sinner se présente bien sur le court ce mardi. Celui-ci a, en effet, laissé planer le doute sur sa participation en conférence de presse : “Chaque jour est différent, j'ai eu un meilleur feeling avec les balles qu'au tour précédent mais c'était quand même compliqué. J'ai quelques soucis au niveau de la hanche, ces derniers temps. Ce n'est pas grave, mais certains jours, comme aujourd'hui, je ressens plus la douleur que d'autres. Heureusement j'ai une super équipe avec moi. On verra pour la suite ce qui est le mieux pour mon corps.” (propos relayés par L’Equipe).
Toujours aussi solide, Ruud se qualifie pour les huitièmes à Madrid Casper Ruud continue sa route à Madrid. Le joueur de 25 ans est en train de changer de statut. Finaliste à Monte-Carlo (en battant Djokovic en demi-finale) et surtout titré à Barcelone (sacre le plus prestigieux de sa carrière), le Norvégien continue de se faire un nom. Le numéro 6 mondial, une vraie terreur sur terre battue, enchaîne très bien à Madrid. Le changement d’altitude ne semble pas l’avoir perturbé. Après un premier match remporté tranquillement face à Kecmanovic (6-4, 6-1), il n’a pas beaucoup plus tremblé ce lundi. Opposé à Cameron Norrie, un joueur qui l’avait battu lors du dernier Open d’Australie, Ruud s’est encore baladé. Vainqueur en seulement 1h19 de match (6-2, 6-4), le double finaliste de Roland-Garros a livré une prestation très solide (19 coups gagnants, 9 fautes directes). Sans forcer, il rejoint très tranquillement les huitièmes de finale. Au prochain tour, il défiera Félix Auger-Aliassime qui a bénéficié de l’abandon de Mensik (6-1, 1-0 ab.). Avec un tel niveau de jeu sur ocre, Casper Ruud peut-il être considéré comme un prétendant au sacre à Roland-Garros voire aux Jeux Olympiques ? La question peut en tout cas être posée.
Insolite - Bublik n’aime pas le matin : “La clé était de se réveiller” Le Kazakh est loin d’être un joueur ordinaire. Son tennis n’est pas ordinaire mais son franc-parler l’est encore moins. Pourtant adepte des conditions de jeu plus rapides, le Kazakh s’est montré très concerné ce lundi pour éliminer Ben Shelton (3-6, 7-6, 6-4 en 2h08 de jeu). Le numéro 18 mondial, habitué à mal jouer sur terre battue, profite des conditions si spécifiques à Madrid (en raison de l’altitude) pour engranger quelques victoires sur la surface. Auteur d’un excellent match (35 coups gagnants, 17 fautes directes, 8 aces, 7 balles de breaks sauvées), il a su saisir sa chance pour renverser un très bon Shelton (9 aces, 38 coups gagnants, 3 fautes directes). Interrogé par Tennis Channel sur sa superbe victoire, Bublik a encore été l’acteur principal d’une séquence absolument lunaire. Plein d’ironie, il a expliqué que la clef avait été de se réveiller : “La clé était de se réveiller. Commencer un match à 11 heures est assez difficile pour moi même si les deux fois que j’ai joué à cette heure j’ai gagné cette année. C’est vraiment difficile de travailler à 11 heures. Franchement, qui se réveille à 7 heures ? Vous êtes un joueur de tennis professionnel, dans le top 20, vous n’avez pas besoin de vous réveiller. Vous devriez pouvoir vous détendre davantage dans votre vie.”  Au prochain tour, l’irrésistible Kazakh défiera un adversaire au caractère également bien trempé, Daniil Medvedev. Un huitième de finale qui promet.
Un Nadal sur courant alternatif rejoint les huitièmes à Madrid ! Malgré plusieurs gros coups de moins bien, Rafael Nadal sera bien au rendez-vous des huitièmes de finale à Madrid (6-1, 6-7, 6-3 en 3h03). Dans un match décousu, la grinta de l’Espagnol lui a finalement permis, sur un Court Manolo Santana en fusion, de se débarrasser d’un adversaire très accrocheur. Après un premier set très tranquille (6-1 en 47 minutes), l’Espagnol a commencé à perdre en intensité. Moins efficace au service et manquant de longueur en fond de court, le Majorquin a laissé son adversaire tisser sa toile. Largement mené dans le second set, Rafa n’a jamais lâché. Refaisant ses différents breaks de retard (3), l’Espagnol, alternant le très bon et le très moyen, a finalement laissé son adversaire revenir à hauteur. Devant au score durant tout le tie-break, l’Argentin a réussi à embarquer, non sans mal, l’Espagnol dans un dernier set périlleux (7-6) Toujours aussi inconstant (36 coups gagnants pour 32 fautes directes sur l’ensemble du match) le roi de l’ocre a finalement réussi à capitaliser sur ses meilleurs moments pour se sortir du piège (6-1, 6-7,6-3). Dans un match où Nadal n’est pas passé si loin de la sortie, l’Espagnol affiche encore un peu plus de réponses sur le plan physique. Bien qu’encore assez loin de son meilleur tennis, il sort vainqueur d’un match de plus de 3h et, à priori, sans soucis physique d’ampleur. Le public espagnol a tremblé mais l’hommage est encore retardé. Pedro Cachin, de son côté, nourrira peut-être quelques regrets car il n’est vraiment pas passé loin de l’exploit de sa vie. Il s’agira désormais pour l’Espagnol de digérer ce premier match très long et il va devoir digérer rapidement puisqu’il sera de retour sur le court dès demain. En effet, ce mardi, jour de huitièmes de finale, Rafael Nadal va défier l’une des valeurs montantes du circuit, Jiri Lehecka (22 ans). Le Tchèque, qui a mis fin au rêve de Monteiro au troisième tour (6-4, 7-6), constituera sûrement un test encore un peu plus relevé pour la légende espagnole. Pourra-t-il le relever ? Réponse ce mardi.
Top des commentaires comments
Se vagnozzi non gli dice di fermarsi vuol dire che non è nulla di serio
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Lollo Lollo
Mi ha sorpreso. 3 ore di partite e nel terzo set è cresciuto di livello invece di calare, sia come precisione che come profondità. Ha fatto molti più vincenti infatti. Bene così, sono contento, non so
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Edoardo Barea Edoardo Barea
Quella palla di grasso li sta fregando un po tutti, gli italiani, mi pare.
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Federico Osti Federico Osti
L'unica cosa seriamente che vedo in negativo è la velocità in campo, e i colpi leggermente più deboli, ma pian piano sta alzando il livello, sicuramente ha paura di strafare
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High jeee High jeee
Sogno un match sinner-nadal
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Samuele Tortora Samuele Tortora
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