Jamais la présence d'un candidat au second tour ne m'aura laissé un goût aussi amer.
A mes yeux, le choix de Macron est la preuve de la mauvaise qualité (d’une large partie) du peuple français qui a tranché, peut-être définitivement, pour une France (ultra)libérale, américanisée et multiculturelle (pour ne pas dire du relativisme culturel), "en marche" vers une fédéralisation accrue à l’échelle européenne. Le souverainisme a perdu, toute possibilité d’enrayement du processus, quelle qu’elle soit (Le Pen, Mélenchon, NDA ou même Asselineau), a été balayée. Le peuple français a décidé de faire triompher dès le premier tour le candidat qu’on leur a vendu comme le seul rempart efficace pour "faire barrage au FN". Et le plus triste dans tout ça, c’est que ce candidat est une pure construction, un amalgame de tous ceux qui nous gouvernent depuis une trentaine d’années (ou comment faire du neuf avec du vieux), de tous ceux dont je pensais que le peuple français voulait se débarrasser. C'est le triomphe du marketing.
Autre constat terrible, l'inculture politique crasse d'une large partie de nos concitoyens, qui arrivent encore à hésiter entre des candidats que tout oppose, et qui votent sans connaître le programme ni la vision de la France de leur champion, a fortiori quand ce dernier est l'incarnation même du vide post-moderne... Les veaux, quoi...
Bref, à la vue des résultats, une seule phrase m’est venue à l’esprit : Dieu vomit les tièdes... et les pleutres qui éliront demain celui sur lequel ils crachaient hier encore.
Les ravages du saindoux.
Yep